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We Pretend it's All Right
The Random Monsters - We Pretend it's All Right
Titre : We Pretend it's All Right
Groupe : The Random Monsters
Sortie : 2016
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Post-rock
Achat : ici
La chronique note de la chronique
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Titres

  • Mason's Moment - instrumental
  • The Winding Way
  • Fathers - instrumental

Gaétan Benoits [], Jefferson Gregoire [], Sébastien Benoits [batteur], Thomas Bouvier []

Lorsque l’on croule sous les achats compulsifs de CDs, les promotions de tout poil et diverses sollicitations progressives, comment gérer les demandes venues de formations en marge du progressif ? Le minimum est de jeter une oreille à ce que l’on vous propose, encore faut-il trouver le temps. C’est ce qui m’est arrivé dernièrement avec un groupe alternatif parisien et leur EP trois titres, We Pretend It’s All Right. Je branche le DAC et allume la chaîne, me préparant à lire mes mails en survolant ces vingts deux minutes de musique. Mais, pas de chance pour ma correspondance, dès les premiers accords de ‘Mason’s Moment’, la musique capte toute mon attention et voila comment, déjà débordé, je m’embarque dans la chronique de l’EP des parisiens de The Random Monsters.

The Random Monsters

Guitares, basse et batterie, un rien qui suffit à composer un EP. Deux instrumentaux encadrent ‘The Winding Way’, le titre chanté central. Les guitares mènent la danse. Rien de très complexe dans l’écriture de The Random Monsters mais un un jeu très fin et dès les premières secondes une ambiance est posée qui ne vous lâche plus au court de cette petite demi heure. Leur rock cinématique me renvoie à des images de films américains d’auteurs, road movie ou western décalés loin des blockbusters de Hollywood. Je retrouve des atmosphères à la Wolf sur l’unique chanson, le côté écorché du chant en plus. Ce noise alternatif post rock effleure la surface du progressif sans jamais plonger dedans, alternant riffs chargés et breaks éthérés. Une musique dans l’attente comme sur le final ‘Fathers’ qui approche les dix minutes. Des titres longs, sans réelle complexité, qui laissent l’esprit libre de divaguer. Aussi surprenant que cela paraisse, ces pièces semblent bien trop courtes à l’écoute. Alors, pour le plaisir, on se repasse la trilogie une fois, deux fois, jusqu’à en perdre le compte, ensorcelé par la batterie et les guitares.

Nous sommes loin du prog, mais l’oreille à besoin de ces pauses, moins encombrées de sonorités, pour retrouver l’essence de la musique. We Pretend It’s All Right ouvre la voie, je l’espère, à un prochain album qui saura étancher notre soif d’en écouter plus.

Facebook : https://www.facebook.com/therandommonsters

Video :



Rédigé par Jean-Christophe le 04/03/2016
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