Titres
Julian CLEMENS [], Jean-Pierre Louveton [chanteur,guitariste], Guillaume FONTAINE [clavier], Max MORO-SIBILOT [], Ludo MORO-SIBILOT [batteur]
Who’s gonna save the WORLD ? est le second album de Wolfspring qui comme son nom ne l’indique pas est un groupe métal progressif français.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore, Wolfspring se compose de Jean-Pierre Louveton, Julian Clemens, Guillaume Fontaine, Max Moro Sibilot et Ludovix Moro Sibilot.
Un album métal progressif français donc, avec un son relativement carré, pas trop loin du bon vieux hard rock, même si des références à Dream Theater sont clairement visibles de part et d’autre.
Neuf titres : une reprise de Black Sabbath (Wheels of Confusion), deux instrumentaux Rage Against The Clock et The Piper of Hamelin et six morceaux chantés dont deux qui dépassent les dix minutes, voila pour les caractéristiques techniques.
La première impression que m’a laissé la musique, c’est une certaine froideur du son et même un côté écrasé qui ne disparaît pas vraiment même lorsque vous poussez les potards au taquet, donc allez y tout de suite, montez le volume, faites trembler un peu les murs, sinon vous allez y perdre pas mal.
La longue introduction nerveuse de Ninety Nine met l’eau à la bouche, le titre démarre sur un métal progressif agressif qui ne demande qu’à exploser. Mais non, tout cela retombe après deux minutes fabuleuses et il faudra attendre la quatrième minute pour que la machine de guerre reparte. La construction est bien mais le break est trop long à mon goût et je décroche un peu et c’est bien dommage, ça partait pourtant bien.
Même si les compositions, comme Race Against The Clock sont ambitieuses, Wolfspring n’est pas Dream Theater. Les musiciens n’ont pas forcément la même virtuosité, et cela se ressent un peu de temps en temps, dans les claviers et la batterie. Ceci dit, c’est une belle pièce instrumentale qui tient la route.
The End Of The Line fait partie des belles choses de cet album, un chant plus posé, une agréable introduction instrumentale, un break musical avec un solo de Jean-Pierre, pas mal pas mal. Par contre un peu moins de crash cymbal aurait été le bienvenu.
My Religion débute comme un bon vieil AC/DC, le gros son carré dont je vous parlais plus haut, alors ça date un peu mais cela fonctionne toujours aussi bien, la guitare et la basse restent sur leur lancée même si le chant s’adoucit un peu. Le titre n’est pas qu’un gros bloc carré, le refrain offre un break agréable. Sympa.
Alors que Race Against The Clock est une pièce intéressante, le second instrumental The Piper of Hamelin me laisse totalement indifférent, dommage.
Même chose pour Different Colors Of Life, second grand format après The End Of The Line, celui ci semble un peu brouillon. Il y a abondance de constructions mais on se perd en court de route.
Le problème principal de cet album restera le son qui manque cruellement de relief.
Il y a de bons titres comme The End Of The Line, The Race Against The Clock ou encore My Religion, d’autres qui auraient mérité un petit rien pour devenir de belles pièces.