Titres
Formation en 2012
Chris van der Linden [batteur]
Man In The Machine est le premier album du projet solo de Chris van der Linden, Bow.
Une musique quasi inclassable, inspirée par le Krautrock, la World Music, de l’électro et du contemporain.
Man In The Machine fait tout d’abord penser à une BO de film de science fiction, mais ce serait une description trop réductrice. Impossible de rester distant face à ces instrumentaux assez courts, étranges, déroutants, alors qu’une musique de film n’est souvent là que pour soutenir l’image et rythmer l’action.
Vous allez peut-être détester, adorer ou comme moi être étonné et vous laisser surprendre, quoiqu’il en soit vous ne resterez pas indifférent, soit vous arrêterez l’écoute, soit vous plongerez dedans.
Chris van der Linden, batteur d'origine, est également guitariste dans le groupe Fourteen Twenty Six qui a commencé comme un projet solo en 2006. Multi instrumentaliste, Chris nous offre avec ce premier album de Bow, un univers musical très personnel, intimiste, sombre, une réflexion sur l’humanité.
Sur ce disque, Chris s’est accompagné de quelques musiciens dont Sarah Nichols, une harpiste très présente sur l’album. Vous entendrez également Keith Wallace pour les textes, Martijn Jorissen à la basse, Sjors Bogers aux percussions et Indigo Smith-Poelz au violon.
Quelques passages en voix off nous livrent les réflexions sur le sens de la vie d'un homme et d'une machine.
Les titres sonnent par moment de manière industrielle, électronique et froide, évoquant la machine, les chiffres, les calculs, mais l’humain n’est pas très loin, la harpe et le violon sont là pour nous le rappeler.
The Sound Of The Meaning et Mirror Horizon sont particulièrement caractéristiques de cette froideur industrielle, des percussions qui sonnent comme sur des bidons, tout en comportant une énergie destructrice très sombre, une titre digne d’une BO de Terminator.
Neuron Traveler et Sun On A Cold Seed sont complètement contemporain, avec peu de références auxquelles se raccrocher. Un côté musique répétitive hypnotique pour le second, intéressant mais pas facile d’accès quand même.
Mercury Tears fait défiler devant mes yeux des images du film Blade Runner de Ridley Scott, très Vangelis en plus sombre, une très belle pièce.
Un concept album instrumental qui s’achève par la réflexion finale ‘I Am Man’ après avoir erré dans les sphères électroniques et industrielle.
Les reproches que l’on peut faire à Man In The Machine est l’hermétisme de la musique et quelques longueurs sur certains morceaux.
L’album est très expérimental avec des passages assez forts et d’autres beaucoup plus introvertis. Les adeptes d’un univers plus pop auront certainement du mal à s’y retrouver.