Titres
Invités :
Ingrid Rabet : chant
Gaël Lefaix : guitares
Yann Porée Lindatar, pianiste/claviériste français, sort son quatrième album solo, un instrumental, L’ultime Attente, distribué chez Quadrifonic et Muséa. Le disque, que l’on pourrait rapprocher de The Labyrinth de Nolan et Wakeman, brille par l’abondance de claviers. Une ouverture, trois grands actes et un final pour une heure de musique, voila ce dont nous allons parler.
L’ouverture façon Pink Floyd, sans la choriste qui va bien, avec un récitant déclamant un poème naïf sur fond de claviers et boite à rythme, n’annonce rien de très enthousiasmant pour l’auditeur qui se lance dans l’aventure.
Viennent ensuite trois grandes pièces en trois parties chacune, les Ave Marie, Martin et Mathis. Faute à la production ou au matériel ou bien aux deux, le son des claviers va rapidement écorcher les oreilles à moins que vous ne soyez un inconditionnel du genre. Les orgues, façon Toccata de Bach, sur la première partie de ‘Ave Maria’, joués sur des claviers par un pianiste et non un organiste, me hérissent. Avouons-le, cette histoire débute très mal.
Pourtant, pas de doute, Yann est fin musicien. Pour preuve, la seconde partie de ‘Ave Marie’, au piano et claviers, qui sonne comme une musique française du début 20 ième, ne souffre d’aucun défaut. Même chose avec le début de ‘Ave martin’, avec ces voix qui scandent ‘Ave Martin’ et le piano du thème de Blade Runner. Mais cela ne représente que deux pistes sur les onze qui forment L’ultime Attente. C’est bien peu.
L’abondance de claviers serait-elle la source de ce désamour ? Non, pour preuve ce final où s’entendent, outre les claviers, guitares, basse et boite à rythme. Là encore la sauce ne prend pas malgré un agréable démarrage au piano.
L’ultime attente souffre du syndrome album solo aux claviers. Il est certes plus aisé de composer seul qu’avec un groupe mais, de la diversité comme des conflits, naissent souvent de très belles oeuvres.
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Trailer :