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Live report du 06/05/2016 - Long Distance Calling à Substage
Après la chronique de Trips que nous présentait Laurent, j’étais désireux de découvrir Long Distance Calling en live. L’occasion se présentait justement vendredi dernier puisqu’ils passaient à Substage à Karlsruhe. Trois groupes à l’affiche: Petter Carlsen, Tiny Fingers et pour finir Long Distance Calling.
Petter Carlsen, je l’avais découvert en février 2011 en première partie d’Anathema, un coup de coeur, une voix sublime, seul sur scène avec sa guitare. Tiny Fingers, du post rock dubstep instrumental venu d’Israël, eux m’étaient inconnus. Et enfin, autre première, la tête d’affiche, les allemands de LDC dont je ne connaissais que le dernier album où chante, sur quelques titres, Petter Carlsen.

Petter Carlsen

Vers 20 heures, quand Petter arrive seul avec sa guitare, peu de personnes sont présentes dans la salle. Accoudés au bar, le public parle bruyamment alors que Petter Carlsen débute le concert. Des mélodies délicates et une voix magique remplissent alors la salle. Une fois encore, je suis sous le charme du chanteur. Avec sa guitare, il enregistre quelques boucles pour enrichir la mélodie et chante de temps en temps sans micro, réservant sa voix aux fans du premier rang, certains ne sont d’ailleurs ici que pour lui.

Petter Carlsen

Il est rejoint par David Jordan (guitariste de LDC) pour deux morceaux. Les artistes, très complices, n’arrivent pas forcément à terminer ensemble mais qu’importe, l’instant est magique. La set list de Petter s’achève trop vite, après avoir parcouru quelques titres de ses trois albums solo.

Tiny Fingers

Il laisse la place au quatuor Israélien Tiny Fingers. Leur post rock électro dubstep joue de manière très technique, chargeant la salle de coups de semonces dans les basses. Le public allemand, amateur du genre, apprécie.

Tiny Fingers

Personnellement, le côté électro ne m’emballe pas outre mesure mais j’apprécie la virtuosité des musiciens, tout particulièrement le jeu de Tal Cohen, le batteur, qui est tout simplement éblouissant. Ils jouent quatre ou cinq titres de belle longueur avant de céder la scène aux allemands de Long Distance Calling.

Long Distance Calling

La salle est bien remplie maintenant, pas l’affluence des grands soirs mais rien en comparaison du début de soirée. Mur de fumée, lumières stroboscopiques : l’enfer du photographe. Pas de chance pour moi, Trips ne sera guère à l’honneur, LDC joue principalement son répertoire passé, quand ils étaient un groupe post rock instrumental. Le son, très fort depuis Tiny Fingers, ne baisse pas, loin de là, et la salle résonne beaucoup. Petter Carslen rejoint le groupe pour quelques morceaux, des titres chantés, dans un registre bien différent de son set solo, où il lui faut pousser sur ses cordes vocales pour se faire entendre. Il réclame d’ailleurs plusieurs fois plus de son pour sa voix, mais peine perdue, l’instrumental écrase tout. Sur scène, le second guitariste Florian Füntmann fait principalement le spectacle, un pied sur le retour, il brandit sa six cordes et se déplace beaucoup.

Long Distance Calling

Le set de Long Distance Calling se situe entre les deux groupes qui le précèdent sur scène, électro post rock avec de temps en temps une voix sur des mélodies plus planantes. Ce n’est pas forcément la musique que je préfère mais Laurent qui m’accompagnait a bien aimé leur prestation.

23h30, le temps d’une dédicace et de quelques mots avec Petter, et il est temps de rentrer en France pour prendre l’apéro avec les douanes françaises qui nous contrôlent à notre passage à la frontière (j’avais un feu en panne... c’est réparé monsieur l’agent, et non je n’ai pas pris de Pastis à 1h30, je suis juste vanné, je peux aller faire dodo ?). Une belle soirée de découvertes, de retrouvailles, et l’occasion de quelques photos grâce à Valérie (merci !).

Rédigé par : Jean-Christophe