Titres
Formation en 2009
Kaarel Tamra [clavier], Risto Virkhausen [], Tamar Nugis [], Karl-Juhan Laanesaar [batteur]
Au menu du jour, le chef vous propose du métal progressif symphonique estonien. Nous avions parlé de Flight of Fancy en 2012. X-Panda revient, après une longue absence, pour Reflections.
Entre Dream Theater, Narnia et Muse, leur nouvel album nous livre neuf titres avec de sérieux arguments pour séduire. Enregistré avec le Jeune Orchestre International de Tallin, le Jeune Choeur de Tartu et le choeur mixte du E Studio, l’album propose plusieurs morceaux néo classiques dont le monumental ‘Denial’. Un large public trouvera ses marques sur ce Reflections. Métal, progressif, symphonique, fusion, théâtral et facile d’écoute avec Tamar qui chante comme Bellamy, reconnaissez qu’il y a matière à se faire plaisir.
L’album débute sur ‘The Game’, une pièce métal avec un refrain accrocheur. Une entrée en matière, très commerciale, qui m’a donné quelques frayeurs. Par chance, ‘Denial’, qui suit avec douze minutes et un ensemble symphonique, m’a immédiatement rassuré. Du métal joué avec un vrai orchestre, de belles sections vocales, une basse jazzy trois minutes avant la fin suivie d’un solo de guitare à la Gary Moore, la pièce devrait vous plaire. Pour ‘Hit and Run’ le groupe passe au métal électro. L’atmosphère se fait oppressante et la musique vire au djent à mi-parcours. Le symphonique reprend le dessus dans ‘Slave of Lies’ pour un format court. Dans les couplets, le métal prend le pas sur les cordes, une écriture convenue mais qui a fait ses preuves. Mozart s’invite dans les premières secondes de ‘Rise Up to Fly’, une pièce brève qui pourrait devenir le single de Reflections. On se laisse emporter par ce titre commercial bien écrit qui laisse la place à six minutes instrumentales fusion, ‘On the Way’, pur régal de basse et guitares. Après cette merveille, la grosse artillerie symphonique se met en place avec force de cuivres, cordes et choeurs. Le titre album, en deux parties, débute sur cette énorme ouverture orchestrale. ‘Inner Battle’ continue à la manière de Labrie, doucereuse, sans que cela ne m’agace pour une fois. Dans la seconde partie, ‘Silent Friend’, le folk rencontre le symphonique d’agréable manière. ‘Reflections’ n’est pas très loin d’un cover de Dream Theater et paradoxalement je préfère la copie à l’original. Le dernier titre sera chanté en estonien. ‘Esivanemate pärand’ (le patrimoine ancestral) au piano, violons, chant et une guitare acoustique qui conclut joliment cet album.
Même si ‘The Game’ m’a dérangé lors de la première écoute, il finit par s’intégrer à l’album. Avec une production soignée, une orchestration qui évite les lieux communs, X-Panda propose un album nettement supérieur à Flight Of Fancy.
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