Titres
Formation en 1995
Arjen Anthony Lucassen []
Artistes :
Marcel Coenen: guitare
Mike Mills: chant (as Rage / Father)
Anita Van Der Hoeven: chant (as Mom)
Anneke van Giersbergen: chant (as Fear)
Ben Mathot: Violon
Devon Graves: chant (as Agony)
Ed Warby: batterie
Epic Rock Choir: chœurs
Eric Clayton: chant (as Reason)
Erik Van Ittersum: claviers
Freek Gielen: guitare
Heather Findlay: chant (as Love)
Irene Jansen: chant (as Passion)
James Labrie: chant (as Me)
Jermain Van Der Bogt: chant (as Best Friend)
Jeroen Goossens: Flûte, Instruments À Vent
Johan Van Stratum: basse
Maaike Peterse: Violoncelle
Magnus Ekwall: chant (as Pride)
Marcela Bovio: chant, (as Wife)
Nienke Verboom: chant, (as Nurse)
Peter Moltmaker: chant, (as Doctor)
Ruben Wijga: claviers
James LaBrie as ‘Me’
Devon Graves as ‘Agony’
Heather Findlay as ‘Love’
Eric Clayton as ‘Reason’
Magnus Ekwall as ‘Pride’,
Marcela Bovio as ‘Wife’
Irene Jansen as ‘Passion’
Anneke van Giersbergen as ‘Fear’,
Jermain van der Bogt (Wudstik) as ‘Best Friend’
Mike Mills as ‘Rage/Father’
Nienke Verboom as ‘Nurse’
Peter Moltmaker as ‘Doctor’
Anita van der Hoeven as ‘Mom’
Arjen Anthony Lucassen est le roi néerlandais du prog, un véritable orfèvre, il collabore avec beaucoup de monde et arrive régulièrement à nous faire des offrandes juste incroyables. Après un ‘The Theory of Everything’ fort réussi paru en 2014 et une parenthèse ‘The Gentle Storm’ absolument magnifique cette année, il revient avec un double CD/DVD live. C’est en Septembre 2015, au cours de quatre concerts à guichets fermés, que l’album concept The Human Equation a été joué comme une production musicale/opéra rock à part entière au Nieuwe Luxor Theater à Rotterdam. Au final la mise en scène de ce spectacle a pris beaucoup de temps car l’album The Human Equation, lui, est sorti en 2004.
La liste, non exhaustive, des participants, donne à elle seule la chair de poule, à savoir : James LaBrie as ‘Me’, Devon Graves as ‘Agony’, Heather Findlay as ‘Love’, Eric Clayton as ‘Reason’, Magnus Ekwall as ‘Pride’, Marcela Bovio as ‘Wife’, Irene Jansen as ‘Passion’, Anneke van Giersbergen as ‘Fear’, Jermain van der Bogt (Wudstik) as ‘Best Friend’, Nienke Verboom as ‘Nurse’, Peter Moltmaker as ‘Doctor’ Anita van der Hoeven as ‘Mom’…. Avec des invités aussi charismatiques, il était à prévoir que le chant soit un des éléments le plus important et le plus travaillé. Effectivement on y retrouve des styles de chant caractéristiques comme la poésie de Labrie, la puissance de Ekwall, la démence de Townsend, la douceur des voix féminines qui réalisent des prouesses au niveau des chœurs, la componction d’Eric Clayton et on ne présente plus Anneke …. Nous retrouvons sous forme de deux actes les vingt titres/jours de l’album ‘The Human Equation’ avec quelques morceaux repris comme ‘Pain’ (quatre fois) ou encore ‘Trauma’.
L’album The Human Equation était un ton en dessous des autres mais c’est un concept assez complexe et le rendu sur scène amplifie largement le potentiel de cette production. Conçu comme une pièce et un concert, The Theater of Equation offre une scène à deux niveaux, avec en haut les musiciens et le choeur, en bas les chanteurs et le décor au centre duquel on découvre l’épave d’une Mercedes blanche dans laquelle se réfugie souvent James Labrie, surplombé d’un lit d’hôpital où s’affairent infirmières et médecin. Sur les deux côtés, prennent place des marches qui permettent de remonter au niveau du groupe et des décors secondaires qui serviront tout au long de l’histoire. Les instruments électriques côtoient l'acoustique avec violon, violoncelle, flûtes, instruments à vent et un choeur composés de chanteurs amateurs triés sur le volet. L’image est noyée une brume sur laquelle jouent les lumières. Les chanteurs chantent autant qu’ils jouent leur rôle comme dans une comédie musicale de Broadway. En fond de scène, des vidéos sont projetées occasionnellement. Les plans ne brillent pas par leur inventivité, la caméra de fond de salle est légèrement penchée, on déplore quelques loupés de mise au point et il manque une louma pour saisir certaines séquences. Mais ce qui se passe sur scène compense largement ces défauts. D’ailleurs le plan large est souvent privilégié et les gros plans sur les artistes sont rares.
Juste après le tombé de rideau, la scène s’illumine à nouveau pour la “petite” surprise que tout le monde espérait, le maestro en personne sort de sa capsule et vient saluer la foule en délire.
Je ne suis pas un fan des lives en CD, car pour moi c’est la prestation live en direct et la retranscription en DVD qui donne ses lettres de noblesses au live. Surtout pour un concept avec tant d’intrigues et de personnages, le rendu musical est bon bien entendu mais c’est le live mis en image qui donne l’importance à ce genre de produit.
En attendant peut-être un nouvel album, car le roi du progressif Arjen Anthony Lucassen nous réserve sans doutes beaucoup de ‘bonnes surprises pour la suite, régalez vous avec la version DVD Bluray de ce spectacle vivant.
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Vidéo :