Titres
Formation en 1997
The Vibrant Sound of Bliss And Decay
Cea Serin - Los Angeles - 1997
Genre : métal progressif
Discographie :
...Where memories combine - Heavencross Records 2004
The Vibrant Sound of Bliss And Decay - Generation Prog Records 2014
Formation :
J. Lamm : basse, chant, claviers, guitares
Keith Warman : guitares, chants
Rory Faciane : batterie, percussions
Cea Serin est un trio métal progressif formé en 1997, une musique qualifié de mercure, un métal lourd mais liquide et un tantinet toxique, l’image n’est pas si mal choisie. Le groupe a travaillé sur des musiques de film, fait quelques démos, avant de sortir en 2004 un premier album.
Quarante-huit minutes et cinq morceau, un petit album donc pour ce second qui arrive dix ans plus tard, un mélange de Dream Theater et de Queensrÿche avec un petit zeste de growl. Les deux premier titres sont des nouveaux enregistrements de “Holy Mother” et de “The Illumination Mask” présents sur la démo Chiaroscuro, introuvable aujourd’hui. Le troisième titre “Ice” est un cover de la chanteuse canadienne Sarah McLachlan. Il reste donc seulement sur ce nouvel album deux titres à explorer, “The Victim Cult” et “What Falls Away”, ce qui est quand même peu. Mais si l’on considère la taille du cinquième titre, disons que ce n’est pas trop mal.
Lorsque j’écoute Cea Serin, je retrouve un peu du regretté Queensrÿche de Geoff Tate, dommage que le growl qui n’apporte pas grand-chose à la musique soit de la partie de temps en temps, à quoi cela sert, sinon à ramener à public plus dur aux concerts ?
C’est sans surprise, sur “What Falls Away” que l’oreille a voulu vraiment se poser, parce qu’en vingt minutes, Cea Serin peut montrer de quoi ils sont capables. Et force est de constater que l’exercice leur sied plutôt bien. La pièce est équilibrée, alternant accélération et finesse, double pédale et caisse claire qui cognent avec guitare acoustique délicieuse, growl avec chant plus subtil. Contrariement à “The Victim Cult” qui traîne en longueur malgré une durée nettement inférieure, “What Falls Away” ne demande qu’à repasser sur la chaîne plusieurs fois.
Un second album fait pour une moitié de reprises, est-ce vraiment un album ? Il offre l'intérêt de remettre à l’honneur d’anciens titres du groupe aujourd’hui introuvables dans une nouvelle mouture. La reprise de McLachlan est jolie, mais bon voilà, reste quand même ce très beau péplum, “What Falls Away”, qui vaut vraiment plus qu’un détour. Pour les amateurs de Cea Serin, un must-have évidemment. Pour découvrir le groupe, l’album est une belle approche également mais pas un indispensable.
Site : http://www.ceaserin.com/
Facebook : https://www.facebook.com/CeaSerinMusic
Vidéo officielle :