Titres
Formation en 2012
Mediocrazia
Il Rumore Bianco - Italie 2012
Genre : rock progressif
Discographie : Mediocrazia - novembre 2013
Formation :
Thomas Pessina : claviers et chant
Michele Zanotti : guitares et saxophone
Federico Lonardi : guitares
Alessandro Danzi : basse
Eddy Fioro : chant
Unmbeto Sartory : batterie
Ils viennent d’Italie, jouent du rock progressif et se nomment Il Rumore Bianco. En 2013, ils sortaient leur premier EP, Mediocrazia, quatre titres chantés en italien comme il se doit, autoproduits et téléchargeables librement sur Bandcamp. C’est encore une fois Twitter qui m’a donné l’occasion de connaître ce groupe et d’écouter leur EP. “Thanks God For The Internet” (“Interior Lulu” Marillion). Après une première écoute, nous nous sommes dit, à la rédaction, que le groupe méritait plus qu’une brève, voici donc la chronique de Mediocrazia, histoire de sortir un peu de la pile des promotions d’octobre/novembre et des gros labels. Il ne faut pas oublier les artistes indépendants, sinon à quoi servirions-nous ?
Il Rumore Bianco sonne comme du rock progressif classique, italien. Pas du rétro prog à proprement parler, bien qu’on lui trouvera des ressemblances, des airs de Crimson, Genesis évidemment, voire de Gong ou Magma. Des claviers inventifs, de très belles guitares, un saxophone, une batterie caméléon qui s’adapte aux différents styles joués, une jolie basse, il n’y a que le chant que j’aime moins. Déjà peu familiarisé avec l’italien contrairement à un certain chroniqueur sudiste que j’aime bien et que je chahute souvent, à moins que ce soit lui, quand le chant part dans les aiguës ou force un peu, cela grince dans mon cornet, alors que lorsque sa voix reste apaisée, elle est très agréable.
L’EP pourrait se découper en deux parties principales, la première qui comporterait ”Tutto Un Sogno part. 1” et “Il Vestito Buono”, deux morceaux à l’empreinte assez classique, du rock progressif italien avec beaucoup de claviers, relativement rythmé, offrant des parties instrumentales à tendance genesisiennes/crimsoniennes. La seconde composante, qui m’intéresse le plus, voit l’arrivée du saxophone de Michele qui donne à la musique de Il Rumrore Bianco un air de Gong, tout particulièrement sur “Primo Attore”. Là, du coup, le chant colle beaucoup mieux, plus en phase avec le saxo et les petites phases déjantées, j’adore et je trouve que c’est dans ce style-là qu’ils sont les meilleurs. Puis nous finissons avec la seconde partie de ”Tutto Un Sogno” et ses neufs minutes. Une pièce calme au regard de tout ce que l’on a entendu auparavant, où le chant intime trouve plus de charme à mes oreilles et où le saxophone doublé de gros claviers me fait ronronner comme un gros chat bien nourri.
Ces Italiens nous offrent, il n’y a pas d’autre terme, un premier EP qui donne vraiment envie d’en écouter plus, tout particulièrement ces deux derniers morceaux que je prédilectionne (je suis dans ma période Gong actuellement). Des musiciens doués, un grand sens de la musique, à découvrir et plus si affinités.
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