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Dissonant Minds
Fatal Fusion - Dissonant Minds
Titre : Dissonant Minds
Groupe : Fatal Fusion
Sortie : 2020
Label : Apollon Records
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • Coming Forth by Day
  • Quo Vadimus
  • Beneath the Skydome
  • Broken Man pt 2

Formation en 2008

Knut Erik Grøntvedt [chanteur], Erlend Engebretsen [clavier], Stig Selnes [guitariste], Lasse Lie [bassiste], Audun Engebretsen [batteur]

Quelques formations entretiennent encore le souvenir du rock progressif du début des années soixante-dix, ce que l’on nomme communément le rétro-prog. Les cinq norvégiens de Fatal Fusion comptent parmi ces nostalgiques, et depuis 2013 nous suivons leur évolution musicale.

Fatal Fusion

Cette année, ils signent chez Apollon Records leur quatrième album avec avoir butiné chez Karisma. Dissonant Minds propose quatre morceaux pour trois quarts d’heure de musique. Deux grands formats d’une quinzaine de minutes, ‘Coming Forth by Day’ et ‘Broken Man pt. 2’ qui encadrent deux pièces plus modestes.

Le premier, ‘Coming Forth by Day’, lance l’album par quatre minutes de prog symphonique instrumental, empruntant quelques tonalités orientales au passage juste avant de lancer le couplet “Goodbye to yesterday…”. Après le prog, sans doute pour chercher à trancher en vain, le refrain se fait nettement plus rock sur un chant granuleux, orgues et envolée de guitares. Un quart d’heure dont vous sortez indifférent, voire légèrement ennuyé, contrairement à ‘Quo Vadimus’ qui met à l’honneur le jeu de Lasse Lie, un morceau qui combine à lui seul cinématique, funk, rock, rétro prog, oriental et tout cela en moins de huit minutes. ‘Beneath the Syndrome’, le seul instrumental de l’album, propose quatre minutes trente de prog symphonique à la Genesis, sans grand intérêt au demeurant, et le dernier titre, ‘Broken Man Pt.2’ fait suite au ‘Broken Man’ de leur premier album, Sand of the Sun (2010), une continuation progressive de près de dix-sept minutes qui ne marque pas les esprits.

J’avoue m’être ennuyé à l’écoute de Dissonant Minds. Sorti de ‘Quo Vadimus’ qui m’a tiré quelques minutes de ma torpeur, j’ai trouvé ce quatrième Fatal Fusion insipide et sans âme. La production manque de relief et les deux titres fleuves de rebondissements. Quant à la voix de Knut Erik, elle ne me transporte pas franchement. Dissonant Minds, s’il est assurément progressif, n’est pas vraiment rétro, il navigue en eaux troubles entre seventies et nineties sans jamais remonter à la surface. Après quatre albums, nous pouvions espérer mieux des norvégiens.



Rédigé par Jean-Christophe le 29/07/2020
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