Titres
Marc Atkinson [chanteur]
D’ordinaire, lorsque Marc joue avec sa guitare dans un pub, il offre aux amateurs de bières du weekend des reprises acoustiques de pop rock. Exceptionnellement, un samedi 13 octobre, à Stretham dans le Cambridgeshire, le chanteur de Riversea venait jouer son répertoire, entouré d’amis.
L’Acoustic Live in Stretham pourrait passer inaperçu au milieu des centaines de concerts enregistrés en 2018 si ce n’était le premier album live de Marc Atkinson, celui que tous ses fans attendaient avec impatience.
A la manière de Ray Wilson, Marc se raconte entre deux morceaux, expliquant la chanson, son histoire, le contexte, et avec vingt-et-une pistes, vous comprendrez que Marc parle souvent. Une guitare acoustique, un micro, une prise de son DIY, n’attendez pas du gros son, ni même retrouver la qualité de ses albums studio ou des morceaux de Riversea, l’intérêt de cette heure quarante numérique réside dans le fait de passer une soirée avec Marc alors que la Manche nous sépare.
Cet artiste talentueux, par trop méconnu, vivant de récitals dans les pubs, a bourlingué avec sa guitare, chantant avec Adrian Jones dans Nine Stones Close avant de former Riversea avec Brendan Eyre et composant des albums solo à la maison lorsqu’il lui reste du temps. Il se lance même actuellement dans un projet avec Iain Jennings de Mostly Autumn.
Le live se compose de deux sets enregistrés le même jour, du Riversea ainsi que son répertoire solo et même du Gabriel (‘Faith and Betrayal’), un groupe des années 2000, souvent confondu avec un tribute à Peter Gabriel. A chaque fois, quelques mots, graves ou drôles accompagnent le morceau, des mots qui ne manquent pas de faire réagir l’audience. Des titres joués à la guitare acoustique et chantés avec sa voix fabuleuse.
Le Brexit, des proches disparus, l’amour, Marc chante sa vie, ses peines, ses doutes et si vous fermez les yeux un instant, vous pourriez l'imaginer devant vous, chantant dans un pub chaleureux, dans un coin perdu d’Angleterre, revisitant son répertoire. Si vous appréciez l’artiste, ce live est indispensable même si raisonnablement, nous ne pourrons pas le comparer au Symphonized d’Anneke par exemple, on ne joue pas dans la même cour.