Titres
Formation en 2008
James Stewart [batteur], Elliott Fuller [guitariste], Georgia Lewis [clavier] jusque 2015, Daniel Mashal [chanteur,bassiste], Luke Machin [chanteur,guitariste], Marie-Eve De Gaultier [chanteur,clavier,flute] depuis 2015
Le jeune groupe anglais, Maschine, fondé en 2008, tire son nom de la fusion de ceux de ses deux membres fondateurs Daniel Mashal (basse et chant) et Luke Machin (guitare et chant). Pour ma part je les découvre avec ce second opus, Naturalis. Le premier, Rubidium, est sorti en 2013.
Quelques changements de personnel ont eu lieu depuis ce premier album puisque sont arrivés l’éclectique batteur James Stewart en lieu et place de Doug Hamer ainsi que la chanteuse, claviériste et flûtiste belge Marie-Eve De Gaultier pour remplacer Georgia Lewis. La nouvelle venue officiait déjà avec Daniel Mashal au sein de son projet Lunar Maria.
Naturalis propose six morceaux dont le premier et le dernier dépassent les dix minutes.
Les textes de cet album sont basés sur la relation entre la Terre et l’Homme. Sont notamment évoqués les conflits entre l’humain et la planète (‘Resistance’ et ‘Megacyma’), la force vitale de l’homme dans le contexte de la guerre (‘Night and day’ et ‘Hidden in plain sight’), l’exploitation des ressources (‘Make believe’) ou la recherche d’un avenir meilleur (‘A new reality’).
Musicalement l’album intègre une très large variété de styles et de sons d’époques différentes allant du progressif seventies au métal avec des touches d’électro, de pop voire de grunge ou de funk. Nous n’avons jamais l’impression de quelque chose d’artificiel. Les guitares sont particulièrement inspirées et diverses avec des soli assez courts et excellents. La section rythmique n’est pas en reste avec là aussi une belle diversité. Le chant est souvent à deux voix, parfois trois. Les constructions vocales sont là aussi remarquables, même si les voix masculines ne sont pas extraordinaires.
Les deux titres ‘Resistance’ et ‘Megacyma’ qui ouvrent et ferment l’album allient avec classe envolées majestueuses, rythmiques de plomb et structures alambiquées mais jamais démonstratives, et rien ne semble superflu. Les autres titres sont moins tortueux. ‘Make believe’ propose la mélodie et le son les plus limpides de l’album et constitue un joli petit bijou. ‘Night and day’ et ‘New reality’ nous emmènent dans un univers plus jazz avec des éléments rock. Quelques éléments funks apparaissent sur ‘Hidden in plain sight’ à la rythmique percutante et envoûtante.
Ce Naturalis s’avère une vraie réussite qui devrait plaire aussi bien aux amoureux du prog seventies qu’aux amateurs de sons plus modernes. A découvrir et à suivre sans attendre.
A noter qu’il existe une version spéciale comprenant deux titres supplémentaires enregistrés au festival de Veruno issus du premier album.
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