Titres
The Prog Collective ce sont de grands artistes de la scène progressive qui se sont retrouvés pour jouer ensemble, et quand je dis de grands noms, ce sont des grands noms : Rick Wakeman, Steve Stevens, John Wetton, Peter Banks, Steve Morse, Larry Fast, Alan Parsons, Sonja Kristina, Jordan Rudess, Steve Hillage, John Wesley, Nik Turner, Geoff Downes, Roye Albrighton, Gary Green, Tony Kaye, William Shatner, Collin Moulding, Mel Collins, Jim Cuomo, Derek Sherinian, Billy Sherwood, Fee Waybill, Patrick Moraz et Chris Squire… On dirait un album de Ayreon, sauf que là c’est du prog.
Après un premier album en 2012 qui avait reçu un succès certain, Billy Sherwood a décidé de remettre le couvert avec Epilogue en 2013.
Du prog oui, mais du prog assez classique, dans la veine de Yes ou Unitopia. A la tête du projet Billy Sherwood (Yes/Circa), c’est lui qui a composé la bête et qui joue de nombreux instruments sur les neuf titres qui constituent l’album. C’est lui également qui nous a soigné un son aux petits oignons comme on aimerait en entendre plus souvent.
Tous les ingrédients sont là pour faire un bel album, des artistes renommés, un son de qualité, un genre musical qui a fait ses preuves, alors, paris gagné ?
Dès le premier morceau Are We Believe? on est pris au piège, une atmosphère à la Unitopia se dégage tout de suite et l’arrivée du saxophone et de la flûte de Mel en rajoute une couche. On est sous le charme.
Quand on part sur Shining Diamonds c’est le bonheur, du pur prog classique d’école entre des claviers à la Genesis et harmonies vocales à la Yes, me voila replongé en pleine adolescence, ce n’est pas désagréable de temps en temps (à part les boutons). Et dans la foulé In Our Time avec cette fois ci Nik Turner (Hawkwind) au saxo et à la flûte, un titre très Yes par moment, c’est Billy qui chante, splendide !
Je n’ai pas encore parlé de In Our Time, la petite ballade de neuf minutes et quelques, pas vraiment une ballade en fait, car sinon après une telle durée j’aurais décroché, pourtant le titre en à l’aspect mais de très nombreux changement rythmes, soli et breaks en font une pièce assez unique en son genre, peut-être même la pièce maîtresse ce cet album, une des plus originale assurément.
Après il y a un petit loupé (pardon Sonja, Peter et Larry) mais Tomorrow Becomes Todayi dénote un peu dans l’album, le titre est intéressant mais ne colle pas vraiment avec l’ambiance et tire en longueur, bref je n’accroche pas dessus.
Epilogue ne va pas changer la face du monde, mais ce serait vraiment dommage de s’en priver. L’album contient de très belles pièces, est réalisé avec soin, les morceaux sont interprétés par des monstres sacrés du rock progressif et les compositions de Billy Sherwood méritent plus qu’un détour. C’est du bon. Bravo !