Neoprog.eu
Menu

More Thrill And Never Ending Blessings
The Green Violinist - More Thrill And Never Ending Blessings
Titre : More Thrill And Never Ending Blessings
Groupe : The Green Violinist
Sortie : 2013
Label : Gallileo Reccords
Format : CD
Genre : Progressif

La chronique note de la chronique
Aucune évaluation
Connectez-vous pour donner une évaluation

Titres

  • The Great Scapegoat Seeking
  • Velvet Road
  • Shy People
  • Do Worry Be Sad
  • Human Connection
  • Any Words You Say Won't Be Enough
  • Bad Inheritance (A Song To Cure)

Formation en 2003

Vincent Defresne [chanteur,guitariste], Régis Planque [bassiste]

Le Violoniste Vert est le titre d’un magnifique tableau de Marc Chagall où l’on voit un violoniste géant au visage et la main droite verts qui joue de son violon les pieds posé de deux maisons dans un paysage assez dépouillé et blanc.

Mais pas de violoniste chez The Green Violinist, le groupe de Vincent Defresne. C’est à la sortie d’un dépression, que l’artiste, subjugué par l’oeuvre de Chagall, a décidé de nommer son nouveau groupe ainsi. Après avoir joué avec Sioban, un groupe de rock alternatif pendant quelques années, Vincent se lance dans The Green Violinist avec quelques rush de sa précédente formation et de nouvelles idées.

Au chant et guitare acoustique Vincent Defresne.
A la basse Régis Planque.
Aux percussions, batterie et programmation
Gabriel Peeters
A la guitare électrique Mathieu Vandermolen et Raphael Bresler
Aux choeurs Emilie Laclais
Voici The Green Violinist.

Leur premier album More Thrill And Never Ending Blessings sorti en début d’année, nous plonge dans son univers sombre, pop progressif, qui risque de vous prendre au piège.

Je me suis fait happer, je l’avoue, à l’écoute de cet album. Pas de coup de cœur à la première écoute, juste le choc du premier titre tellement fort qui ne peut laisser indifférent. Un peu surpris aussi par le chant de Vincent qui serait tellement mieux sur des textes en français.
Et puis une seconde écoute, qui n’enlève pas la première surprise de la violence contenue sur The Great Scapecaot Seeking. Shy People fait un peu pâlot juste après Velvet Road mais l’album se reprend et nous plonge dans des textes sombres servis par une musique de circonstance.

On prend vite plaisir à cette guitare acoustique, ses claviers, ces percussions électroniques et ces boucles comme sur Do Worry Be Sad avec ses quelques treize minutes envoûtantes. On pense à Anathema et Antimatter lorsque la musique vous enveloppe de sa mélancolie.

Human Connection avec sa guitare acoustique lente, le piano, le filet électrique tendu et le chant me fait encore frissonner. Do Worry Be Sad qui prend son temps pour nous dire des paroles terribles m’a chamboulé, The Great Scapegoat Seeking hérisse encore les poils de ma peau avec son introduction torturée.
On ne reste pas indemne après l’écoute de cet album à moins de souffrir d’indifférence notoire.

Tout n’est pas parfait, comme je l’ai dit le chant anglais manque un peu d’accent britanique justement, d’aisance, même si la voix de Vincent est vraiment belle. Shy People ne semble par trop à sa place musicalement parlant, trop léger ? Mais l’album draine tellement d’émotions, la musique colle si bien aux textes, que si l’on aime un tant soit peu ses atmosphères mélancolique et sombres, on succombe.

C’est un très beau premier album. The Green Violinist est promis à une belle carrière s’il rencontre son public, j’attends de pied ferme leur prochain album.


Rédigé par Jean-Christophe le 23/03/2013
Commentaires
Aucun commentaire