Titres
Formation en 2007
Angelica Rylin [], Daniel Flores [clavier,batteur], Christopher Vetter [], Patrik Janson []
Un album comme un roman noir, voila ce que nous propose le groupe The Murder Of My Sweet. Ils se définissent comme une formation de rock cinématique, je parlerai pour ma part de métal symphonique. Du métal suédois à chanteuse qui a vu le jour en 2007 à Stockholm et qui depuis, en comptant Beth Out of Hell qui sort le 21 août, aura à son actif trois albums. Ce disque nous donne également l’occasion de découvrir leur nouveau bassiste Patrik Janson,
Orchestration symphonique omniprésente, riffs de guitare, basse qui claque, chant féminin mais également masculin sur quelques morceaux, batterie plus rock que métal, entendez par là pas de double pédale, voila le programme pour ces treize titres et plus de soixante dix minutes de musique.
Dans le genre musical, on s’attendrait à des pistes courtes, efficaces, commerciales, mais surprise, sur Beth Out of Hell, ‘Requiem For a Ghost’ et ‘Means To An End’ dépassent les neuf minutes. Ce qui est plus étonnant encore, c’est que ces pièces sont des marathons vocaux pour Angelica. Le groupe ne semble pas vouloir se lancer dans de longues sections instrumentales malgré l’écriture symphonique. Plusieurs morceaux sont écrits comme de l’opéra, avec des voix qui se répondent, ‘The Awaking’, ‘Bitter Love’ et d’autres. Les titres sont fondus enchaînés, agrémentés de bruitages, de voix off. L’effet cinématique est là, l’album se déroule à la manière d’un film.
‘Hell on Earth’ met en place l’histoire: la fille de Lucifer tombe amoureuse de l’archange Michael. Sur fond de bruitages urbains prend place le monologue de Beth et lance la symphonie de ‘The Awakening’. Daniel Flores, batteur et producteur de The Murder of My Sweet répond à la voix de Angelica Rylin. La maîtrise de cette dernière contribue pour une grande part au plaisir de l’album. Les éléments orchestraux, sous les doigts de Daniel, n’écrasent pas le rock sous une chape sonore. Ils sont avec la voix d’Angelica le squelette de la musique où se glissent quelques soli de guitare relativement discrets. La section rythmique, elle, est bien présente, dominée par la batterie et où la basse de Patrik trouve quelques occasions de sortir du simple rôle d’accompagnement comme sur ‘Euthanasia’.
Malgré sa durée et l’absence d’instrumentaux, l’album s’écoute agréablement. La voix d’Angelica et une belle orchestration suffisent à vous maintenir captivé jusqu’au dénouement de l’histoire. A découvrir donc.
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