Titres
Formation en 2005
Thierry Vidal [], Marc Gallimard [batteur], Marcel Gallimard [], Jorge Dias [], Rémi Gallimard [clavier]
Tokamak est un groupe de la région Marseillaise formé en 2005 par Marc Gallimard (batterie) qui s’est construit à l’école du Jas’Rod, salle bien connue de la région notamment pour accueillir le Prog’Sud. Ils ont ainsi côtoyé des groupes comme Elora ou Ex’odd.
C’est d’ailleurs dans cette salle que je les ai découverts, ainsi que leur premier album lorsqu’ils avaient organisé un concert au Jas’Rod avec Lazuli en Décembre 2011. Pour le deuxième, le 24 juin 2017, les conditions étaient exactement les mêmes. Le public était un peu moins présent cependant, sans doute la faute à une date moins idéale.
Le groupe, dont le nom vient du projet ITER installé dans leur région, est avant tout une affaire de famille et de passion puisqu’outre Marc Gallimard, le groupe se compose de son frère Rémi aux claviers, de son père Marcel à la basse, de son ami d’enfance Thierry Vidal et du chanteur niçois Jorge Dias.
Ce nouvel opus a été enregistré dans leur nouveau studio entièrement construit par Marcel. Changement important par rapport au premier album, Solitude, la langue utilisée n’est plus le français mais l’anglais. Les anciens titres ont d’ailleurs été traduits lorsqu’ils sont interprétés en live.
J’ai pu découvrir en live cinq des sept titres que compte Confessions, le nouvel opus. Cela n’a d’ailleurs pas été forcément une bonne chose lors des premières écoutes, car sur scène, le groupe dégageait une puissance que l’on retrouve beaucoup moins sur le CD. Cela a entraîné forcément une légère déception dans un premier temps. Cependant, au fil des écoutes, je me suis mis à apprécier la finesse de la production, même si elle manque un peu de pêche par moments.
Le chant tient toujours une place importante. Tokamak ne fait pas dans les longues plages, ni dans les longs titres. L’album entier a comme thème la confession. L’anglais employé est relativement simple, un anglophone moyen peut aisément comprendre les paroles.
‘Confessions’, qui ouvre l’album, comprend de gros riffs accompagnés de sons de synthés inspirés. La suite va nous emmener sur des montagnes russes plutôt agréables.
‘Fake’ est le titre le plus simple, énergique, mené par la basse avec des paroles très directes.
D’excellents sons de synthés se font entendre sur ‘Make me deaf’, avec un bon riff de guitare et un refrain accrocheur.
‘Soldier of pictures’ prend des allures de ballade dominée par les claviers et le chant. Quelques belles notes de guitare lancent une jolie montée en puissance accompagnée de choeurs.
Les arpèges de guitare lancent ‘The Race’ aux sonorités plus symphoniques et à la construction plus progressive.
Le calme revient au début de ‘One life’. Les riffs se font plus lourds au fur à et à mesure de l’avancée du morceau. Les sonorités de synthés sont plus proches du néo-progressif avec beau solo de guitare planant sur le final.
‘Shadows of mind’ se construit sur la base d’arpèges de guitare et de belles sonorités de synthés avec, une nouvelle fois, un solo de guitare inspiré.
Avec ce second opus, Tokamak a assurément franchi un palier et Confessions est un album fort agréable avec des mélodies accrocheuses et puissantes. Il s’affirme plus au niveau de son univers musical même si tout n’est pas parfait.
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