Titres
Formation en 2014
Le Tylor Dory Trio est né fin 2012 sous l’impulsion du guitariste/chanteur Tylor Dory et du batteur Jonathan Webster. En 2013, ils rencontrent le bassiste Slava Fedossenko et se lancent dans la composition d’un premier EP, qui verra le jour en 2015. Fin 2019, sept ans après leur formation, le trio propose enfin son premier album Unsought Salvation, continuation de l’EP Carried Away de 2015.
Le Tylor Dory Trio joue du metal progressif dans la lignée de Haken et Dream Theater avec quelques passages de growl (‘Comatose’, ’Cenotaph’). Dix morceaux pour à peine plus d’une heure d’écoute où parfois le metal prog cède la place à une écriture plus alternative façon Porcupine Tree avec de la guitare électro-acoustique (‘Dying Light’, East of Eden’) et même quelques arpèges pliniesques.
Le ton peut être également très metal comme dans ‘The Spaces In Between’, un titre dans lequel Jonathan joue du contretemps avec Slava quand le refrain revient au mélodique. Rien que de très classique me direz-vous. C’est sans compter avec ‘Glass Menagerie’, le septième titre, dans lequel vous découvrez un autre Tylor Dory Trio, fragile, inventif, surprenant, à la frontière d’Opeth. Un titre riche en subtils rebondissements pour un format pourtant relativement court.
Et si le poutrage technique vous manque, ‘Marionettes’ devrait vous offrir un bon gros défouloir heavy avec en bonus quelques notes de basse qui grattent comme la paille de fer; “Yeah !”. Le final ‘Cenotaph’ n’est pas en reste avec près de quatorze minutes où toutes les influences précitées se rencontrent avec bonheur pour nous offrir un grand format progressif de haut vol.
Sans pour autant tomber dans le plagiat, picorant chez Pink Floyd, Dream Theater, Plini, Porcupine Tree, Opeth ou encore Haken, le Tylor Dory Trio livre dix excellents morceaux metal progressifs aux univers sonores variés, doublés d’une belle maîtrise vocale et technique. Il ne manque à Unsought Salvation qu’une édition physique pour nous combler, car écouter la musique sur des plateformes numériques, ce n’est pas écouter de la musique, c’est consommer.