Titres
Formation en 2015
Volvopenta vient d’Allemagne, un quatuor post-rock qui sortait son second album après un premier EP en 2015. Du post-rock parfois chanté, flirtant avec l’expérimental (‘Ghost’) comme le stoner (‘Kolonie56’) et que j’ai d'abord rapproché à tort des italiens de Nosound à cause du titre ‘Kargus’ et de son chant plein d’échos. Simulacrum, distribué en digital en septembre 2020, arrive en édition physique le 26 février chez Tonzonen Records, dix morceaux pour quarante-neuf minutes de musique.
Le post-rock de Volvopenta ne réinvente pas la roue même s’il possède un son plus rugueux que d’autres formations de la même famille, sans doute du fait de son affiliation à la mouvance stoner. La batterie est bien présente et les guitares grattent comme du papier ponce.
La musique de Volvopenta devient réellement attractive lorsque que le quatuor expérimente d’autres influences comme dans ‘Central Human Agency’, ‘Ghost’, ‘One to Five’ ou ‘Kolonie56’, c’est-à-dire lorsque le groupe renonce à l’instrumental pour des parties chantées.
Certains de ces instrumentaux flirtent avec l’americana et le psychédélique (‘Tele81’), d’autres, comme ‘Barfly’ et les deux interludes se révèlent sans grand intérêt à l’image du long ‘Flint’ qui fait du remplissage.
Si Simulacrum m’a tout d'abord intrigué avec sa pochette homme/voiture et quelques extraits, j’ai vite déchanté. L’album ne casse pas des briques, sorti de quelques titres un peu plus inventifs comme ‘Central Human Agnecy’.