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Shimmering Lights
D Project - Shimmering Lights
Titre : Shimmering Lights
Groupe : D Project
Sortie : 2006
Label : Ozeta Productions
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • Shimmering Lights
  • They Come And Grow
  • Hide From The Sun
  • What Is Done Is Done
  • End Of The Recess - instrumental
  • September Solitudes - instrumental
  • That's Life - instrumental

Formation en 2014

Stéphane Desbiens [chanteur,guitariste,clavier], Mathieu Gosselin [bassiste] jusque 2015, Jean Gosselin [batteur], Philippe Desbiens [bassiste], Isabelle Cormier [violon]

Quand j'ai chroniqué 'Big Face' il y a peu, le groupe m'a demandé si je connaissais leur précédents albums, et comme je dois l'avouer, j'étais une fois encore ignare, ils ont eu la gentillesse de me faire parvenir leurs deux précédent albums. Alors j'ai écouté et leur tout premier a séduit mon âme dès la première écoute. Je vous le livre ici, tel quel :

'Shimmring Lights'
Après un démarrage instrumental relativement déjanté à la manière de King Crimson on glisse sur un titre assez classique, accessible à toutes les oreilles, sympa, une méthode habile pour gérer la version édit et la version album, mais je ne suis pas certain que c'était conçu pour ça.

'They Come And grow'
Après un tel titre D Project serait incapable de renier un héritage évident, celui des Floyd. Le morceau est magnifique, ne vous y trompez pas, et quand des instruments à cordes viennent compléter l'orchestration (petite touche particulière à D Project) on succombe à l'enchantement.

Plus tourné vers la gentille ballade, 'Hide From de Sun' fait un peu penser par certains aspects à Satellite, mais le titre possède plus d'un tour dans son sac et la fin très nerveuse est assez réjouissante.

'What is done is done (Rat)' surfe sur la vague soulevée par le dernier titre, tout en force, assez bourrin même, cette énergie arrive au bon moment pour équilibrer l'album, c'est excellent !

'End of recess' apaise un peu l'auditoire, guitare acoustique à la Steve Hackett avec quelques touches de claviers, grande figure classique du prog. Par contre au milieu du titre un son assez disgracieux aux claviers vient gâcher le plaisir, je ne sais pas où ils ont pêché ce son mais c'est vraiment dommage.

'September Solitudes' débute sur un soli, du pur bonheur de guitare, j'adore quand on commence par le dessert. C'est le grand format de l'album avec plus de dix minutes. Assez riche sans être très complexe. Après le solo le titre passe sur une jolie partie vocale avec choriste puis part sur un instrumental varié, assez paisible, genre planant qui s'écoute bien, à petite dose quand même.

Enfin 'That's Life' avec son démarrage indescriptible nous plonge dans une étrange atmosphère assez glauque. Si vous aimez la guitare vous allez être servis, magnifique solo inattendu, déferlement métal ponctué de quelques jingles avant de déraper sur passage assez barré, assez jazzi, assez psyché, bref un truc où on est pris au dépourvu, même après plusieurs écoutes. Technique, atypique, bien maîtrisé, on a le droit de détester mais moi j'en raffole.

C'est sur ce patchwork musical que s’achève ce premier album de D Project. Excepté ce son de clavier un peu... moisi, au milieu de 'End Of Recess', le groupe prouve encore une fois qu'il est capable de nous surprendre et de nous séduire.


Rédigé par Jean-Christophe le 22/04/2011
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