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Dissolution
The Pineapple Thief - Dissolution
Titre : Dissolution
Groupe : The Pineapple Thief
Sortie : 2018
Label : Kscope
Format : CD
Genre : Alternatif

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Titres

  • Not naming any names
  • Try as i might
  • Threatening war
  • Uncovering your tracks
  • All that you’ve got
  • Far below
  • Pillar of salt
  • White Mist
  • Shed A Light

Formation en 1999

Bruce Soord [chanteur,guitariste], Steve Kitch [clavier], Gavin Harrison [batteur], John Skies [bassiste]

Apparu à la fin des années 1990, Pineapple Thief a souvent été comparé avec Porcupine Tree dont il partageait les initiales. C’est d’ailleurs pour cela que Bruce Soord a par la suite ajouté ‘The’ devant le nom. Il faut dire que, sur divers plans, les liens étaient assez évidents. L’arrivée de Gavin Harrison, dernier batteur de Porcupine Tree sur l’avant dernier album Your Wilderness a sans doute remis la comparaison sur le grill​. Cependant l’album, superbe, se démarquait de l’oeuvre de l’ancien groupe de Steven Wilson. Désormais intégré en tant que membre officiel du groupe, Gavin Harrison est mentionné en tant que co-compositeur du groupe avec Bruce Soord qui avait l’habitude d’opérer seul.

the pineapple thief

Les textes tournent autour de la désintégration des relations humaines et du modèle social.

L’album comporte neuf titres pour une durée de moins de quarante-cinq minutes. Le premier morceau ‘Not naming any names’ se rapproche sans doute plus d’une introduction avec sa courte durée de deux minutes, où le chant doux de Bruce Soord se pose sur des notes de clavier.

‘Try as i might’ et ‘Threatening war’ proposent des mélodies rock typiques du groupe. La section rythmique est cependant plus mise en avant, la batterie bien sûr mais aussi la basse qui fait de subtiles et superbes interventions.



Le début de ‘Uncovering your tracks’ avec ses sonorités univers sombre et son duo basse-batterie très en avant se rapproche de Porcupine Tree. La suite mid tempo avec apparition de la guitare acoustique ne l’en éloigne pas beaucoup. Le solo de guitare impose par contre la signature Soord.
‘All that you’ve got’ possède un vrai groove sur lequel viennent se greffer riffs et refrain accrocheurs.
‘Far below’, tout en ayant les éléments mélodiques habituels, comporte aussi des passages plus rock et bruitistes.



Mené par la guitare acoustique, le court ‘Pillar of salt’ s’avère un peu trop lancinant pour séduire réellement.
‘White Mist’, pièce maîtresse de l’album qui dépasse les dix minutes, propose un superbe travail sonore d’ambiance et une construction subtile.
Après un début en douceur, ‘Shed a light’ termine l’album de fort belle manière avec une lente et superbe montée en puissance très mélodique.

Finalement, l’écoute de ce Dissolution ne met pas en évidence une influence très marquante au niveau de la composition de Gavin Harrison. L’ensemble reste dans le registre habituel de ce que produit The Pineapple Thief avec, par contre, un travail sur la rythmique enrichi. S’il n’apporte pas autant de nouveautés qu’attendu, Dissolution reste un album fort recommandable, d’un niveau globalement équivalent à son prédécesseur.
A noter que la version blu-ray, que je n’ai pas pu écouter, comporte des morceaux bonus qui sont essentiellement des versions acoustiques des titres de l’album.


Rédigé par Jean-Noël le 10/12/2018
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