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Abandoned Dancehall Dreams
Tim Bowness - Abandoned Dancehall Dreams
Titre : Abandoned Dancehall Dreams
Groupe : Tim Bowness
Sortie : 2014
Label : Inside Out Music
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • The Warm-Up Man Forever
  • Smiler At 50
  • Songs Of Distant Summers
  • Waterfoot
  • Dancing For You
  • Smiler At 52
  • I Fought Against The South
  • Beaten By Love

Formation en 2004

Tim Bowness [chanteur]

Tim Bowness - Abandoned Dancehall Dreams

Genre :

Rock progressif

Projets :

no-man
Henry-Fool
memories of Machines
Tim Bowness

Discographie solo :

Hotel - 2004
Abandoned Dancehall Dreams - 2014 - Inside Out

Tim Bowness relance la mode du carnet de bal, des valses nobles et sentimentales avec Abandoned Dancehall Dreams. L’homme de no-man, à la façon de Fish sur “A Gentleman’s Excuse Me” livre un album d’une grande sensibilité où Steven Wilson a su faire les bons ajustages pour obtenir le son parfait.

Cuivres, violons et percussions se partagent la partition avec piano, mellotron, guitare, basse, batterie et autres claviers. La part belle est donnée à la voix délicieuse de Tim mais la musique n’est pas en reste et quelques intrusions très progressives explosent dans la dentelle de la partition comme ce passage très Hackett sur “Smiler At 50” ou encore la fin de “I Fought Against The South”.

Aux côtés de Tim jouent Micheal Bearpark à la guitare, Stephen Bennett aux claviers, Colin Edwin et Pete Morgan à la basse, Pat Mastelotto et Andrew Booker à la batterie, Stuart Laws un peu partout, Anna Phoebe, Steve Bingham et Charlotte Dowding aux violons et j’en oublie plein, pardon, dont Steven Wilson. Tim a su s’entourer de talents et le résultat est là.

L’album huit titres est envoûtant, planant, old-fashioned, avec ses sonorités à la Big Big Train, flûte, violon, banjo et percussions. Les textes sont à découvrir autant que la musique comme dans ce magnifique “Dancing For You” qui m’achève à chaque écoute par ses paroles, sa basse (merci Colin) et son solo de guitare (merci Michael). Vous trouvez ça cul-cul ? Oui possible… chez moi ça fonctionne, je dois être un peu cul-cul la praline… snif… Quand Tim chante “Somebody died”, je frissonne…

Vous découvrirez des échos avec “Smiler 52” après “Smiler 50”, alors ouvrez le livret et lisez, c’est aussi pour cela qu’il faut bannir le téléchargement. De quoi parle Tim ? De lui-même sur “The Warm-Up Man Forever?” Qui est cette femme entre deux âges sur “Smiler” ? Qui est l’adolescent de “Songs Of Distant Summers” ? L’album est empreint de nostalgie mais à la fin il conclut par un “Beaten By Love”, psyché expérimental, sensuel qui tranche radicalement avec tout ce que nous avions pu entendre auparavant.

Sans décortiquer les titres pour une fois, je voulais vous faire partager ce coup de cœur. Je ne suis pas no-man. Honnêtement, le projet m’ennuie, peut-être devrais-je finalement me pencher dessus plus sérieusement maintenant. Toujours est-il que Tim et son Abandoned Dancehall Dreams ont mis mon âme à rude épreuve. Il y a du Debussy dans son orchestration assez pure, de l’émotion dans sa voix, de l’âme dans ses paroles. Magnifique tout simplement.



Rédigé par Jean-Christophe le 25/09/2014
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