Neoprog.eu
Menu

Late Night Laments
Tim Bowness - Late Night Laments
Titre : Late Night Laments
Groupe : Tim Bowness
Sortie : 2020
Label : Inside Out Music
Format : CD
Genre : Progressif

La chronique note de la chronique
Les évaluations Evaluations
Connectez-vous pour donner une évaluation

Titres

  • Northern Rain
  • I’m Better Now
  • Darkline
  • We Caught The Light
  • The Hitman Who Missed
  • Never A Place
  • The Last Getaway
  • Hidden Life
  • One Last Call

Formation en 2004

Tim Bowness [chanteur]

Musiciens invités :
Melanie Woods : Chant additionnel
Richard Barbieri : Claviers
Colin Edwin : Basse
Kavus Torabi : Guitare / Choeurs
Tom Atherton : Percussions
Evan Carson : Batterie
Alistair Murphy : Dianatron

Dix-huit mois après un Flowers At The Scene aux invités prestigieux, Tim Bowness plus connu pour sa participation à No-Man au coté de Steven Wilson est de retour avec Late Night Laments, son sixième album en solitaire.

Les amateurs de l'anglais ne seront pas dépaysés puisqu'on retrouve encore ici la musique caractéristique de l'artiste. Une pop lumineuse à l’atmosphère douce et mélancolique portée par sa voix suave, parfois à la limite du murmure. Épaulé par Brian Hulse, son compère de longue date, Tim nous a concocté un disque plein à craquer de mélodies raffinées qui contrastent avec la noirceur de ses paroles qui évoquent tour à tour la violence, la folie, l'exclusion sociale et les divisions générationnelles.



Au travers des neuf titres de ce Late Night Laments sur lesquels on retrouve tous les éléments caractéristiques du style de monsieur Bowness, on se laisse porter par la légèreté de la musique et ses arrangements raffinés.

Le mixage effectué par Steven Wilson laisse la place à chaque instrument pour s’exprimer; synthés aux sonorités eighties sur 'Northern Rain', ukulélé sur 'We Caught The Light', vibraphone sur 'The Hitman Who Missed' ou encore le solo de guitare en glissando sur 'I’m Better Now', probablement le morceau le plus « rock » de cet album.

Tim Bowness nous offre une fois de plus un album qui ne manque pas de qualités mais qui personnellement, et pour la première fois, me laisse de marbre.



Les atmosphères douces et planantes des précédents albums de Tim qui ont longtemps fait la force de sa musique deviennent à mon goût les faiblesses de ce Late Night Laments.

Le chant monotone, l'absence de mélodies mémorisables malgré un grand nombre d’écoutes, l'impression d’écouter toujours le même album et de ne pas vraiment pouvoir différencier les disques de Tim de ceux de No-man, qui évoluent dans une veine extrêmement proche, sont autant d’éléments qui ne parviennent plus à me transporter.

Late Night Laments est un de ces (bons) disques qu'on passe en fin de soirée. Le genre de disque qu'on entend sans vraiment l'écouter mais qui a le mérite d’installer une ambiance cool et détendue. Personnellement, ça ne me suffit pas, et vous ?


Rédigé par Marc le 03/09/2020
Commentaires

Les cinq titres bonus présents sur le second CD se révèlent être sans doute ce qu'il y a de plus intéressant dans l'album, c'est quand même dommage.
Le 03/09/2020 par Neoprog