Titres
Formation en 2006
Adrian Daleore [chanteur], Moritz Kunkel [guitariste], Thomas Moser [guitariste], Gérald Marie [clavier] depuis 2009, Christian Eckstein [bassiste], Konrad Gonschorek [batteur], Tilman Espert [clavier] jusque 2009
Deafening Opera est un groupe allemand fondé en 2006 qui se définit musicalement entre Porcupine Tree et Riverside. Ils ont sorti depuis leur formation un premier album métal progressif, Synesteria en 2009, un EP 25000 Miles en 2011 et en juillet 2013 Blueprint
Le groupe est composé de Adrian Daleore au chant, Moritz Kunkel et Thomas Moser aux guitares, Christian Eckstein à la basse, Gérald Marie aux claviers et de Konrad Gonschorek à la batterie.
Blueprint est plus un album rock que métal ou progressif, un concept qui raconte la vie d’un homme. Neuf morceaux composent l’album pour une durée totale de 53 minutes, trois pièces dépassent les sept minutes.
La première impression n’est hélas pas la bonne, le son est clair et franchement plat. Dans ce genre musical cela ne pardonne pas vraiment. Seconde impression, le chant n’est pas au top, la voix d’Adrian manque un peu de coffre et d’assurance.
Après cette présentation peu enthousiaste que reste-t-il à dire ? Effectivement dans la musique de Deafening Opera on trouve un peu l’esprit de Riverside mais sans le son, un petit quelque chose (tout petit) de Porcupine Tree et même quelques constructions issues du prog classique. Le problème est que le chant et la guitare écrasent les claviers, la basse et la batterie et que du coup on perd vraiment beaucoup de la musique en route.
Il y a quand même de temps en temps de jolies choses à la guitare ou aux claviers mais il va falloir parfois les chercher un peu et donc faire un petit effort.
Dripping hot chocolate est un titre très rock qui pourrait bien fonctionner avec un plus gros son et moins de crash.
Blueprint contient de bons passages, les claviers, une basse sympa et des changements de rythmes fréquents. Dommage que le son manque une fois de plus franchement de corps.
Jericho I Am fonctionne assez bien également avec son petit air à la ARENA.
Petite surprise, Paralelno est chanté en français avec un refrain en anglais, venant d’un groupe allemand, ça fait tout drôle. Un titre plus intimiste.
Il faut attendre Porcupine syndrome, le dernier titre de l’album, pour que enfin je rentre dans la musique, la musique décolle et s’énerve un peu, il se passe quelque chose, une jolie construction, un son nettement plus pêchu. Dommage que cela arrive si tard parce que là, le groupe s’en sort très bien en fait.
L’album s’écoute un peu dans l’indifférence, rien de désagréable, rien de dérangeant, mais pas d’émotion non plus. Il y a du travail à faire sur le chant et sur la production. Ce n’est pas insurmontable et avec ça Deafening Opera pourrait ortir du lot car certaines des compositions de cet album sont de bonne facture.