Titres
Formation en 2010
Hans Martin [] jusque 2013, William Regnier [batteur], Sylvain Descoteaux [], Michel Joncas [], Pascal Lapierre [clavier], Michel St-Père [] depuis 2013
Existe-t-il un groupe plus progressif que Mystery sur la planète prog ? Même s’il s’agit d’une jeune formation, les canadiens de Huis pourraient bien être les élus. J’avoue que c’est un peu tricher que d’écrire cela, puisque Michel St-Père oeuvre à la guitare dans les deux projets.
Huis revient avec un second album, Neither In Heaven, dix titres dont deux à rallonge et trois instrumentaux. Des claviers en abondance sur ce nouvel opus, même le batteur William Régnier se retrouve assis devant les touches noires et blanches pour le final ‘Nor on Earth’. Un seul guitariste mais pas des moindres, puisqu’il s’agit de celui de Mystery, Michel St-Père que nous ne présentons plus.
Despite Guardian and Angels, paru en 2014, m’avait laissé sur ma faim et j’attendais anxieusement leur nouvel album pour savoir si le quintette saurait me séduire cette fois. Pascal Lapierre, aux claviers, a cédé son tabouret à Johnny Maz, Sylvain Descôteaux a pris de l’assurance au chant et Michel Joncas, à la basse, impose en douceur son jeu. Même s’il y a abondance de claviers sur ce dernier Huis, vous n'échapperez pas aux soli éblouissants de St-Père comme sur ‘Memories’ ou ‘Nor on Earth’.
Alors que leur première création ressemblait à bien trop d’albums néo-progressifs des années quatre-vingt-dix, Neither In Heaven, maturité oblige, devrait agréablement vous surprendre avec un titre comme ‘The Man on The Hill’. Inévitablement certains motifs feront penser à Marillion, Pendragon, IQ ou Arena mais Huis a su imposer ici son style et proposer quelque chose d’original dans un genre musical pourtant bien encombré.
De quoi parle Neither In Heaven ? Concept album ? Oui et non, plus un album à thème qui fait suite au premier. Les paroles évoquent le manque et l’absence, être cher ‘Memories’, interrogations et sens à donner à sa vie ‘Synesthesia’. Neither In Heaven, Nor on Earth, ni dans les cieux, ni sur terre, donc nulle part. Une thématique revient fréquemment, celle de l’art et plus précisément de la peinture comme dans ‘Synesthesia’ (la synesthésie, référence à Escher), ‘Entering the Gallery’ ou encore ‘The Red Gypsy’ inspiré d’un tableau de Vavy, “La sirène rouge”. La trilogie composée de ‘Entering the Gallery’, ‘The Man on The Hill’ et de ‘The Red Gypsy’ parle plus de l’imaginaire. Leur musique, quant à elle, bien que composée par différents membres du groupe Huis, possède une belle unité. J’ai un faible pour l’écriture de Sylvain Descôteaux, je l’avoue, particulièrement pour ‘The man on the Hill’ et ‘The Red Gypsy’ qui resteront mes titres favoris avec un coup de coeur également pour la dernière pièce ‘Nor on Earth’ composée par William Régnier. Mais en réalité, du premier instrumental ‘Neither In Heaven’ au final, tout l’album est un régal.
Facebook : https://www.facebook.com/huisband
Teaser :
Encore une belle découverte via votre site.
C'est vrai qu'il y a du Arena la dedans mais c'est bien joué et chanté et la guitare du mec de mystery à fini de me convaincre .
Le 07/05/2016 par perf
Fan d'Arena, IQ et Pendragon je trouve cet album dans la lignée de ces groupes (mythiques) avec de sublimes envolées lyriques. Une super découverte!
Le 26/04/2016 par RV06