Titres
Formation en 1970
Dissolution en 1981
Hans Petter Danielsen [guitariste], Kjell Larsen [guitariste,flute], Hakon Graf [bassiste,clavier], Thor Bendiksen [percussions], Asle Nilsen [bassiste,flute], Gudny Aspaas [chanteur], Rune Sundby [chanteur,guitariste,saxophone]
Il n’est jamais trop tard pour faire une belle rencontre musicale et artistique dans notre genre de prédilection, et c’est donc avec bonheur que je découvre Ruphus dont j’ignorais totalement l’existence, tout en présentant mes excuses aux membres du groupe (de nouveau en activité depuis fin 1999) pour ce manquement.
Ce qui a suscité notre intérêt, outre notre éternelle curiosité à Néoprog, c’est que Karisma a décidé de rééditer l’ensemble des sept albums de ce groupe annonçant que « Ruphus est largement considéré comme l’un des fleurons de la musique progressive norvégienne. Un groupe qui, au cours de ses débuts entre 1970 et 1981, comptait plus de membres qu'une équipe de football et qui était passé de la pratique du rock progressif au statut de leader du jazz rock. Après une longue pause, le groupe est redevenu actif. Karisma Records rééditera l'intégralité de son catalogue d'albums de studio, remasterisé par Jacob Holm-Lupo (White Willow, The Cartel Opium, etc.)».
Tout d’abord le son est et reste résolument vintage, comme ça sent bon le vieux vinyle au son chaud et joyeusement saturé !
Ensuite ce premier opus New Born Day est à considérer comme un creuset expérimental dans lequel se déversent les influences des grands groupes du début des années 70, mais en fusion à la mode Ruphus.
Partez sur les traces à la sauce Ruphus de Deep Purple avec ‘Coloured Dreams’ ou de Uriah Heep avec ‘The Man Who Started It All’ ou sur un ‘Trapped In A Game’ à l’orgue malicieux :
Mes titres préférés sont ‘New Born Day’, qui fleure bon les premiers Yes (la basse me ramène à ce réflexe pavlovien) et ‘Day After Tomorrow’ à la construction typiquement progressive et aux vocaux maîtrisés :
Pour certains d’entre vous, cet album paraîtra avoir subi l’outrage du temps,mais, au final, Ruphus, et son monde particulier, exubérant et enthousiaste, possède son identité propre, un duo de voix dynamiques, homme, femme, assez décoiffant, un art de la composition parfois déroutant mais qui sait créer des ambiances à la folie communicative.