Titres
Formation en 2006
Alex Wilson [bassiste,clavier], Otto Wicks-Green [guitariste], Daniel Oreskovic [guitariste] depuis 2016 jusque 2017, Tim Adderley [batteur]
En 2011, le jeune label australien Birds Rope Records avait expédié à la rédaction une pile de CDs où se trouvaient du Anubis, Toehider et un groupe de post rock au nom étrange, Sleepmakeswaves. Six années se sont écoulées et nos kangourous, forts de trois albums, se sont construit une solide réputation dans le progressif instrumental.
Made of Breath Only, sorti fin mars 2017, fort d’une heure de musique et dix morceaux, poursuit dans la plus pure tradition du post rock. Un peu d’électro, quelques charges de métal, de longues plages de guitares, un peu de claviers évanescents et des rythmes parfois tribaux constituent les principaux ingrédients de Sleepmakeswaves.
Le post rock n’est pas ma tasse de thé, encore qu’en live, j’ai eu quelques bonnes surprises, comme avec Toundra. Et pour tout dire, je m’ennuie un peu avec Made of Breath Only, ayant la sensation d’écouter une interminable piste de cinquante neuf minutes, ponctuée de quelques temps forts. Bien entendu, étant sensible aux cordes vocales, leur musique manque, à mes oreilles, d’une dimension. Ensuite, cette écriture répétitive et planante devient très rapidement un ronronnement dans mon casque et si je ne prends pas garde, je décroche. Les trop rares soubresauts de la partition n’arrivent pas à me sortir de cette torpeur.
Certains entendront grâce et subtilité dans les arpèges de Otto et Daniel, moi je n’y vois que des notes aigrelettes répétitives sur lesquelles je n’arrive pas à me projeter. Cependant, au milieu de toutes ces pistes, ‘The edge of everything’ éveille mon intérêt comme ‘Made of breath only’ et ‘Glacial’. Pour ‘The edge of everything’, la raison est progueuse à n’en pas douter, un titre long avec de multiples rebondissements. De cinématique il glisse vers un délicat duo de guitare acoustique/électrique, monte en puissance, devenant vif, emporté par la batterie rapide de Tim avant de s’essayer à quelques éléments électros et s’achever en douceur. ‘Made of breath only’ m’a séduit par son piano lent, un morceau qui échappe un peu au schéma prévisible de l’album.
A l’image de sa pochette, je reste de glace à l’écoute de Made of Breath Only comme souvent lorsqu’il s’agit de post rock. Le jeu des musiciens est de très bon niveau et tous les titres s’écoutent sans sourciller, mais aucun n’accroche réellement mon attention hélas. Peut-être en live, qui sait ?
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