Titres
Steve Hackett [guitariste]
Musiciens :
Steve Hackett – guitares électriques et acoustiques, dobro, basse, harmonica, chant
Gulli Briem – batterie, percussions
Dick Driver – double basse
Benedict Fenner – claviers et programmation
John Hackett – flûte
Roger King – claviers, programmation et arrangements orchestraux
Amanda Lehmann – chant
Durga McBroom – chant
Lorelei McBroom – chant
Malik Mansurov – tar
Sheema Mukherjee – sitar
Gary O’Toole – batterie
Simon Phillips – batterie
Jonas Reingold – basse
Paul Stillwell – didgeridoo
Christine Townsend – violon, alto
Rob Townsend – saxophone, flûte, duduk, clarinette
Nick D’Virgilio – batterie
Après quarante années au service du rock progressif, vingt-six albums et de très nombreuses participations à des projets parfois confidentiels pour certains, Steve Hackett est de retour avec At The Edge Of Light.
Aujourd’hui, l’ancien guitariste de Genesis n’a plus rien à prouver à personne. Il a brillé dans les années soixante-dix avec Banks, Rutherford, Gabriel et Collins. Bien avant Peter, il a esquissé sa première aventure en solitaire avec son frère en 1970, avant de rompre définitivement les amarres avec le groupe britannique en 1977 et voler de ses propres ailes. Il a ressuscité Genesis avec le fabuleux Genesis Revisited II et a composé des albums qui resteront à jamais des références du rock progressif. Cependant, bien loin de se reposer sur ses Lauriers, le guitariste au son inimitable va de l’avant et ne cesse de nous étonner.
Après avoir flirté avec la world music, le voilà qui en fait le squelette de son dernier album, ajoutant à ses guitares fabuleuses duduk, didgeridoo, sitar, tar, percussions, dobro, violons, altos, flûtes, saxophone, harmonica et j’en passe, rejoignant quelque peu les expérimentations musicales de Peter Gabriel. At The Edge Of Light se pare de world music avec pas moins de quinze musiciens et trois chanteuses.
Je suis tombé amoureux de son nouvel album très instrumental dès la découverte, et écoute après écoute, il n’a pas démenti cette première impression. Steve en est le chanteur principal, magnifiquement secondé par Amanda et les deux soeurs McBroom qui ont oeuvré pour Pink Floyd (‘Delicate Sound of Thunder’). World music (‘Fallen Walls And Pedestrals’, ‘Beast In Our Time’, ‘Shadow And Flame’), gospel americana (‘Underground Railroad’), symphonique (‘Those Golden Wings’), instrumentaux (‘Fallen Walls And Pedestrals’, ‘Descent’) et pour finir un concept triptyque (‘Descent’, ‘Conflict’, ‘Peace’), les dix pièces de At The Edge Of Light dépassent les frontières musicales comme celles des nations. Un album au message universel, inspiré par les voyages de Steve dans le monde entier et, à ce jour, son chef-d’oeuvre absolu. J’écris cela car, d’ordinaire, que ce soit Night Siren, Please Don’t Touch, Bay Of Kings ou Watch The Storms, il y avait toujours un petit grain de sable pour me faire grincer des dents quelques secondes. Ici, tout est beauté, même le surprenant ‘Underground Railroad’ ou le très symphonique ‘Those Golden Wings’ m'enthousiasment sans restriction.
At The Edge Of Light laisse la part belle aux guitares de Steve ainsi qu’à sa voix, tout en apportant une richesse instrumentale jamais égalée auparavant dans ses albums. Pour faire court, At The Edge Of Light est juste fantastique.